“Ange Noir” est une descente dans les ténèbres sur fond de trap à la sauce Miami, dans la lignée directe de SpaceGhostPurrp et du son Phonk originel, crade, low-end, hypnotique. Mais comme toujours chez ENER, ce n’est pas juste un hommage : c’est une réinterprétation spirituelle, presque mystique.
La voix se détache comme un spectre dans le mix, récitant des vers ésotériques :
“Des nuages noirs gros j’caresse / j’me sens le roi 3 Hadès” — d’entrée, le ton est donné. ENER convoque les enfers, le ciel et les codes de la rue, fusionnant mythologie et dope culture dans un seul flux. Il ne rappe pas seulement : il incante.
Le titre “Ange Noir” incarne cette dualité constante chez ENER : entre élévation et damnation, entre le dojo et l’arène, entre l’ascension céleste et la fureur du bitume.
“J’sors l’démon d’cran d’arrêt”, “j’fais du son gang dmx / j’fais des songs même dit célestes” — on passe du Glock à l’éther, du rap à l’art spirituel, sans transition, comme si tout faisait partie d’un même système.
Le morceau devient un rituel, un morceau-artefact où se croisent Molok, les aliens et les ailes d’un ange noir. ENER y sculpte une nouvelle voix, entre spectre et prophète, dans une trap noire, à la fois crue, codée et transcendante.
“Ange Noir” n’est pas là pour apaiser — il vient balayer, marquer un territoire, ouvrir un portail.
Disponible dès maintenant sur
réalisé par
@system_ener_
prod. @scam.ncr
mix. master @cozyrod
cadreur @bigdadapeach
DISTRIBUE EXCLUSIVEMENT PAR ARENA RECORDS. 2025